Des actions de lutte à grande échelle contre le Niaouli en Guyane !
En aout 2022 et en février 2023, le GEPOG a fait appel à des prestataires afin de déployer des actions de lutte sur des parcelles de Niaouli adultes. Au total, près de 3 500 niaoulis ont été abattus, permettant ainsi de mettre en application les tests réalisés les années précédentes.

Deux années de tests
De 2019 à 2021, le GEPOG a conduit un protocole de tests de méthode de lutte contre les niaoulis adultes sur des parcelles appartenant au Centre Spatial Guyanais (CSG). Sur près de 200 arbres, différentes méthodes ont été testées comme la coupe à ras, l’annelage avec ou sans application d’herbicides à faible et forte concentration. Le GEPOG a pu conclure que la méthode la plus efficace est la coupe à ras du sol sans herbicides. Cette méthode a donc été sélectionnée pour être mise en place sur deux peuplements importants situés à l’ouest et à l’est de la Guyane.
Une première action d’ampleur en 2022
En aout 2022, le GEPOG a réalisé une première action d’ampleur sur une population monospécifique de Niaouli d’une surface de 1 ha de niaoulis adultes, au cœur d’une parcelle située à Mana, à l’ouest de la Guyane, appartenant à la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG).
Ainsi, sur 9 zones distinctes, c’est près de 800 arbres adultes, 1500 arbres moyens et plusieurs centaines de jeunes plants qui ont été coupés entre le 22 et le 24 aout 2022 par une entreprise locale.

Une seconde action en 2023
En février 2023, le GEPOG a effectué au sud de la savane Corneille, près de Kourou. Du 23 au 25 février, une entreprise est ainsi intervenue afin de tester la méthode de lutte, retenue lors des précédents tests d’abattage, sur des peuplements de Niaouli éparses et isolés au sein d’une savane, et non pas dans une forêt dense comme précédemment en 2022. Sur 4 zones distinctes, c’est plus de 500 arbres adultes, 280 arbres moyens et 300 jeunes plantes qui ont été coupés.
Ces deux actions permettent de tester la méthode de gestion du Niaouli qui a été retenue dans deux conditions écologiques différentes afin de valider ou non une méthode commune a l’ensemble du territoire guyanais.
Un suivi des repousses sera effectué de manière protocolaire. Ainsi, des tests de coupe sur les pousses qui rejettent des troncs seront réalisés dans le but d’épuiser les arbres.
Pour en savoir plus sur le Niaouli et son impact sur les savanes