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Protégeons la biodiversité menacée des Outre-mer
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Deux documents de gestion voient le jour en Guyane !

Dans le cadre du projet LIFE BIODIV’OM, le GEPOG  a rédigé et diffusé deux documents de gestion contre deux espèces exotiques végétales envahissantes qui menacent les savanes de Guyane, l’Acacia mangium et le Niaouli.

Se concerter pour mieux gérer !

La lutte contre les espèces exotiques envahissantes nécessite une coordination de l’ensemble des acteurs en lien avec les espèces concernées.

Dans cet objectif, des ateliers participatifs, regroupant une vingtaine de structures dont des collectivités, des associations, des services de l’État, des bureaux d’études, etc…, ont été menés entre 2018 et 2019 afin de co-construire le contenu de ces documents stratégiques.

Ces travaux sont combinés à une approche anthropologique dont les recherches ont permis de mieux comprendre les usages et les perceptions de ces deux espèces par les populations locales. L’animation de ces stratégies est coordonnée par le GEPOG en lien avec l’ensemble des acteurs du territoire intéressés par la problématique de gestion de ces deux espèces.

Un Plan Régional de Lutte pour l’Acacia mangium

Acacia mangium © Anna STIER

L’Acacia mangium est une espèce végétale introduite en Australie dans les années 70 dans le but de révégétaliser les sites miniers. Depuis, l’espèce a largement été utilisée par divers usagers afin de délimiter les parcelles, obtenir de l’ombrage. Cette utilisation à large échelle combinée à son caractère envahissant a conduit cet acacia à envahir de nombreux habitats y compris les savanes de Guyane, ces milieux ouverts, riches et fragiles.

De 2010 à 2015, le GEPOG a conduit de nombreux tests afin de définir les techniques de lutte les plus optimales sur l’Acacia mangium que ce soit à l’état de graine, de juvénile ou d’adulte.

Aujourd’hui, le GEPOG conduit des actions de lutte directement sur le terrain afin de limiter l’expansion de l’espèce et conserver les savanes guyanaises. A défaut de pouvoir éliminer définitivement cette espèce du territoire, le GEPOG tente ainsi de préserver les milieux fragiles et riches et la biodiversité qui en dépend.

Plan Régional de Lutte pour l’Acacia mangium

Une Stratégie Régionale de Lutte contre le Niaouli

Forêt monospécifique de Niaoulis © GEPOG

Le Niaouli est également une espèce végétale introduite en Australie dans les années 70, dans le but de développer la filière du bois afin d’établir une industrie papetière. Bien que l’espèce ne soit pas autant répandue que l’Acacia mangium sur le territoire, sa capacité à former des peuplements monospécifiques inquiète le GEPOG, d’autant plus que certaines forêts de Niaoulis se situent à proximité de savanes guyanaises.

Dans le cadre du LIFE BIODIV’OM, le GEPOG a ainsi conduit différents tests sur les adultes et graines de Niaoulis afin de définir les techniques les plus efficaces de lutte. Les résultats de ces études ont permis d’alimenter le Stratégie Régionale de Lutte contre le Niaouli.

Stratégie Régionale de Lutte contre le Niaouli