Lancement du Life en Guyane !
La Life BIODIV’OM est officiellement lancé en Guyane !
Mercredi 13 février, les équipes du GEPOG ont organisé une réunion de lancement afin de présenter le programme européen et plus particulièrement les actions qui seront effectuées sur les savanes sèches de Guyane.

Un double volet en Guyane
Le Life BIODIV’OM prévoit la mise en place d’actions dans le but de préserver un habitat naturel menacé, les savanes sèches de Guyane mais également une espèce de poisson, le Mérou géant, présente dans les eaux guyanaises. Ces actions sont coordonnées nationalement par la Ligue pour la Protection des Oiseaux et localement par le Groupe d’Etudes et de Protection des Oiseaux de Guyane qui assurera la mise en place des actions sur chacun des volets.
Un écosystème remarquable
Les savanes sèches de Guyane ne couvrent que 0.3% du territoire de Guyane et figurent parmi les habitats les plus rares du territoire. Peu étendues et très riches, ces savanes abritent plus de 18 espèces d’oiseaux menacées et servent d’habitat naturel à de nombreuses autres espèces patrimoniales.
Une forte implication
Plus de 30 participants ont assisté à cette réunion dont les représentants de communes, les représentants de certains espaces protégés, d’associations mais aussi le lycée agricole, le Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel, des botanistes, deux Maisons Familiales Rurales, deux bureaux d’étude, une anthropologue, le Centre Spatial Guyanais, la DEAL, la Collectivité Territoriale de Guyane, le Parc Naturel Régional de Guyane et l’Office National des Forêts.
Le Life+ CAP DOM
Les savanes sèches ont bénéficié d’un programme européen de 2010 à 2015, le Life+ CAP DOM. Des actions de conservation ont été mises en œuvre sur ces habitats, fortement menacés par les installations agricoles illégales et légales, les projets de développement économique et les espèces exotiques envahissantes. Le Life+ CAP DOM a notamment permis, grâce à de nombreuses actions de sensibilisation, d’aboutir à une importante prise de conscience de la fragilité de ces milieux et de leur richesse et ainsi à classer 75% de ces savanes en zones protégées (SAR). Les méthodes de lutte contre les espèces végétales envahissantes ont été testées afin de sélectionner celles qui semblent les plus efficaces.