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Protégeons la biodiversité menacée des Outre-mer
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Le Centre National d’Études Spatiales (CNES) s’associe au GEPOG pour protéger les savanes

Dans le cadre de mesures compensatoires, le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES), gestionnaire du Centre Spatial Guyanais (CSG) s’est associé au GEPOG pour préserver les savanes de Guyane. Depuis novembre 2020, ce sont près de 1000 arbres d’Acacia mangium qui ont été abattus, empêchant cette espèce d’envahir les savanes.

Opération d’arrachage d’Acacia mangium à la pelle sur les parcelles du CSG © GEPOG

Gestion de l’Acacia mangium dans le Centre Spatial Guyanais

Afin d’empêcher cette espèce d’envahir les savanes guyanaises, le CNES met en place des actions de contrôle sur les parcelles du CSG : abattage manuel à la tronçonneuse ou arrachage à la pelle mécanique. Depuis novembre 2020, près de 1000 arbres ont été abattus aux niveaux des abords de la route de l’Espace, des alentours des bâtiments techniques, du golf et de la zone de loisirs.

Les savanes de Guyane, un milieu rare et menacé

Paysage de savanes guyanaises © Dewinter / BIOTOPE

Les savanes représentent 0.3% de la surface de la Guyane. Malgré leur surface réduite, ces milieux ouverts abritent 16% de la flore guyanaise et 43% des espèces d’oiseaux en danger critique de disparition en Guyane ainsi que certaines espèces emblématiques telles que le Grand tamanoir.

Ces savanes sont cependant menacées de disparition. La présence d’espèces exotiques envahissantes telles que l’Acacia mangium est un vrai challenge dans le maintien de ces habitats remarquables. L’Acacia mangium, originaire d’Australie, a été introduit dans les années 80 afin de revégétaliser les sites miniers. Il est capable de pousser de 2 mètres par an, sur des sols très pauvres.
En quelques années, l’acacia a envahi les bords de routes, les friches, les abatis ainsi que les savanes. La transformation des savanes en forêt d’acacias constitue une perte inestimable et irréversible pour la biodiversité.