Le GEPOG travaille avec les BTS GPN !
Le 4 février 2020, le GEPOG a effectué sa deuxième intervention à l’EPLEFPA de Matiti auprès des deux groupes de BTS Gestion de Protection de la Nature.

Des projets tutorés
L’établissement est commanditaire de projets tutorés auprès du GEPOG afin que les élèves puissent mettre en place une stratégie de gestion des Acacias mangium présents sur les parcelles de l’établissement scolaire.
Le GEPOG intervient donc dans cette classe dans le but de répondre aux nombreuses questions sur la biologie et l’écologie de l’espèce, ainsi que sur les techniques de gestion et suivi éventuelles.
En décembre 2019, le GEPOG avait également réalisé un exercice pratique, mettant en œuvre un outil diagnostique de gestion de projet, qui a ensuite mis les étudiants en situation sur leur propre projet, afin de les lancer sur la voie de « stratégies de gestion simplifiées » à rendre au GEPOG et à la direction de l’établissement courant 2020.
En février 2020, le GEPOG a effectué une nouvelle intervention afin de revenir sur les premiers pré-rapports produits par les étudiants, de répondre à leurs questions et de faire un point d’avancée des projets tutorés.
Chaque groupe ayant une animation à réaliser auprès des filières agricoles de l’établissement, le GEPOG en a profité pour faire vivre aux étudiants plusieurs outils d’animation brise-glace et de mise en jambe en extérieur. D’autres outils ont ensuite été utilisés en salle pour faire réfléchir à la planification d’une animation. L’ensemble de ces outils pourront être repris et adaptés par les étudiants s’ils le souhaitent.
L’Acacia mangium
Originaire d’Australie, Indonésie et Papouasie Nouvelle-Guinée, il a été introduit dans les années 80 pour la revégétalisation des sites miniers. Par sa croissance rapide et sa capacité à transformer les sols, l’espèce menace les savanes et plus généralement les milieux ouverts en provoquant la fermeture du milieu. De plus, sa litière est difficilement dégradable et empêche la réinstallation des espèces indigènes.
Actuellement, l’espèce figure parmi les espèces invasives les plus problématiques de Guyane.