Les populations locales au cœur de la protection des espèces menacées !
En 2019 et 2020, les partenaires du LIFE BIODIV’OM ont réalisé des dépliants bénévolats à destination des populations locales de leurs territoires respectifs. L’objectif ? Inciter le grand public à participer à la protection de ces espèces et espaces menacés à travers différents moyens. Comment ? On vous explique tout !
Participer au programme de gestion des prédateurs
A La Réunion ainsi qu’en Martinique, deux espèces d’oiseaux sont menacées par divers prédateurs qui consomment leurs œufs ou leurs poussins pouvant parfois également s’attaquer aux adultes. Afin de réduire la menace de ces prédateurs, la Société d’Etudes Ornithologiques de La Réunion, le Parc National de La Réunion et le Parc Naturel de Martinique ont décidé de mettre en place des Brigades : la « Brigade Tuit-tuit » et la « Brigade Moqueur ». Ces brigades, composées de bénévoles accompagnés de salariés des structures locales, ont pour but d’aider à la mise en place des protocoles de gestion des prédateurs sur les territoires lors de chantiers participatifs. Ainsi, limiter la présence de prédateurs sur la durée de reproduction des espèces permet de favoriser les succès de reproduction de ces oiseaux et la survie des espèces.
Transmettre les données d’observation de ces espèces
A Mayotte, en Guyane et sur l’île de Saint-Martin, le GEPOMAY, le GEPOG et la Réserve Naturelle Nationale de Saint-Martin comptent sur les populations locales pour améliorer les connaissances sur ces espèces menacées, discrètes et encore peu connues.
A Mayotte, le dépliant a pour objectif de permettre à toutes personnes d’être en mesure d’identifier un Crabier blanc et d’être en capacité de transmettre les bonnes informations nécessaires au GEPOMAY.
En Guyane, le GEPOG déploie également un dépliant dans l’objectif de récolter le maximum de données sur le Mérou géant. Un focus sur la plateforme ObsenMer permet notamment de comprendre comment transmettre ces données. Un appel aux pécheurs attire également leur attention sur des marqueurs jaunes implantés sur certains individus lors d’études scientifiques précédemment réalisées et pour lesquelles leurs observations et la remontée d’informations sont indispensables.
A Saint-Martin, la Réserve Naturelle Nationale de Saint-Martin déploie un réseau participatif d’observation : les Yeux des Mérous. L’objectif ? Interpeller le grand public, les plongeurs et les pêcheurs afin de les inciter à transmettre leurs observations de Mérou géant et de Mérou de Nassau à l’association gestionnaire de la réserve.
Communiquer sur les menaces potentielles
En Guyane, pour assurer la protection des savanes, le GEPOG a centré ces deux dépliants sur deux espèces végétales envahissantes qui menacent cet écosystème dans l’objectif de mieux comprendre l’impact de ces espèces afin qu’elles ne soient plus utilisées par les populations locales mais remplacées par des espèces locales.